Le cœur est un muscle qui assure la circulation du sang dans l’organisme en agissant comme une pompe. La pratique régulière d’une activité sportive participe au bon fonctionnement de votre cœur, elle contribue à développer son endurance, sa puissance et sa tonicité.
Une demi-heure de pratique quotidienne parvient à réduire de 25 à 30 % les risques de mortalité cardiovasculaire. Elle diminue aussi les risques de récidive chez le patient qui a présenté un accident cardiaque.
L’activité physique fait partie intégrante de la thérapeutique après un accident cardiaque. Celle-ci doit idéalement être reprise dans le cadre d’un programme de réadaptation cardiaque et d’éducation thérapeutique. Dans tous les cas, elle devra se faire sous la surveillance de votre médecin. Avant de pratiquer votre sport préféré, demandez l’avis de votre cardiologue : il vous conseillera dans le choix d’une activité adaptée à votre condition physique et à vos éventuelles séquelles cardiaques.
Les activités physiques à privilégier sont la marche, le footing ou course lente, le vélo et la natation. La régularité de la pratique est primordiale. Vous devez éviter les efforts brutaux et les efforts trop intenses. La pratique des sports intenses en compétition est le plus souvent contre-indiquée. Pour les autres sports, ceux-ci ne pourront être repris qu’après une évaluation scrupuleuse de votre cardiologue.
Suivez les 10 règles d’or édictées par le Club des Cardiologues du Sport qui vous permettrons de détecter les signes précurseurs d’un accident coronarien :
- Je signale à mon médecin traitant toute douleur dans la poitrine ou essoufflement anormal survenant à l’effort*
- Je signale à mon médecin traitant toute palpitation cardiaque survenant à l’effort ou juste après l’effort*
- Je signale à mon médecin tout malaise survenant à l’effort ou juste après l’effort*
- Je respecte toujours un échauffement et une récupération de 10 minutes lors de mes activités physiques
- Je bois 3 à 4 gorgées d’eau toutes les 30 minutes d’exercice à l’entraînement comme en compétition
- J’évite les activités intenses par des températures extérieures < – 5o ou > + 30o et lors des pics de pollution
- Je ne fume pas, en tout cas jamais dans les 2 heures qui précèdent et suivent mon entraînement sportif
- Je ne consomme jamais de substance dopante et j’évite l’automédication en général
- Je ne fais pas de sport intense si j’ai de la fièvre, ni dans les 8 jours qui suivent un épisode grippal (fièvre et courbatures)
- Je pratique un bilan médical avant de reprendre une activité sportive intense si j’ai plus de 35 ans pour les hommes et 45 ans pour les femmes
* Quels que soient mon âge, mes niveaux d’entraînement et de performance, ou les résultats d’un précédent bilan cardiologique.